《小王子》 所摘
我最愛的書
Le Petit Prince
I. -Quand tu regarderas le ciel, la nuit, puisque j'habiterai dans l'une d'elles. Puisque je rirae dans l'une d'Iles, alors ce sera pour toi comme si riaient toute les étoiles, tu auras, toi, des étoiles qui savent rite!
II. -Pas si petit que ça...Tiens, il s'est endormi...
III. -Elles ne vous disent jamais:" quel est le son de s voix? Quels sont les jeux qu'il préfère? Est-ce qu'il collectivent les papillons?"
IV. Ah! Petit prince, j'ai compris, peu à peu, ainsi, ta petite vie mélancolique. Tu n'avais eu longtemps pour distraction que la douceur des couchers de soleil. J'ai appris ce détail nouveau, le quatrième jour au matin, quand tu m'as dit:
"j'aime bien les couchers de soleil. Allons voir un coucher de soleil..."
Mais il faut attendre...
Attendre quoi?
Attendre que le soleil se couche.
Tu sais...quand on est tellement triste on aime les couchers de solei...
Le jour des quarante-trois fois tu étais donc tellement triste?
Mais le petit prince ne répondit pas.
V. "Si quelqu'un aime une fleur qui n'existe qu'à un exemplaire dans les millions d'étoiles, ça suffit pour qu'il soit heureux quand il les regarde. Il se dit:" Ma fleur est là quelque part..." Mais si le mouton mange la fleur, c'est pour loi comme si, brusquement, toutes les étoiles s'éteignaient!"
Je me moquais bien de mon marteau, de mon boulon, de la soif et de la mort. il y avait sur une étoile, une planète, la minne, le terre, un petit prince à consoler! Je le pris dans les bras. Je le berçais, je lui disais:" la fleur tu aimes n'est pas en danger... Je lui dessinerai une armure pour ta fleur...Je...
...
C'est tellement mystérieux, le pays des larmes.
VI. Bien sûr, dit le renard. tu n'es encore pour moi qu'un petit garçon tout semblable à cent mille petits garçons. Et je n'ai pas besoin de toi. Et, tu n'as pas besoin de moi non plus. Je ne suis pas pour toi qu'un renard semblable à cent mille ...
Les autres pas me font rentrer sous terre. le tien m'appellera hors du terrier, comme une musique. Et puis regarde! Tu vois, là-bas, les champs de blé? Je ne mange pas de pain. Le blé pour moi est inutile. Les champs de blé me rappellent rien. Et ça, c'est triste. Mais, tu as des cheveux couleur d'or. Alors ce sera merveilleux quand tu m'auras apprivoisé! Le blé, qui est doré, me fera souvenir de toi. Et j'aimerai le bruit du vent dans le blé...
VII.
-Alors, tu n'y gagnes rien!
-J'y gagne, dit le renard, à cause de la couleur du blé.
Puis il ajouta:
Va revoir les roses. Tu comprendras que la tienne est unique au monde. Tu reviendras me dire adieu, et je te ferai cadeau d'un secret.
VIII. Moi, se dit le petit prince, si j'avais cinquante-trois minutes à dépenser, je marcherais tout doucement vers une fontaine...
IX.
Oui, dis-je au petit prince, qu'il s'agisse de la maison, des étoiles ou du désert, ce qui fait leur beauté est invisible!
Comme le petit prince s'endormait, je le pris dans les bras, et me remis en route. J'étais ému. Il me semblait porter un trésor fragile. Il me semblait même qu'il n'y eût rien de plus fragile sur la Terre. Je regardais, à la lumière de la une, ce front pâle, ces yeux clos, ces mèches de cheveux qui tremblaient au vent, et je me disais: Ce que je vois là n'est qu'une écorce. Le plus important est invisible..
X. Mais les yeux sont aveugles. Il faut chercher avec le cœur.
-Tu es injuste, petit bonhomme, je ne savais rien dessiner que les boas fermés et les boas ouverts.
-Oh! Ça ira, dit-il, les enfants savent.
XI.
-Quelle est cette histoire-là! Tu parles maintenant avec les serpents!
-J'avais défait son éternel cache-nez d'or. Je lui avais mouillé les tempes et l'avais fait boire. Et maintenant je n'osais plus rien lui demander. Il me regarda gravement et m'entoura le cou de ses bras. Je sentais battre son cœur comme celui d'un oiseau qui meurt, quand on l'a tiré à la carabine. Il me dit...
XII.
-Ce qui est important, ça ne se voit pas..
-Bien sûr..
-C'est comme pour la fleur. Si tu aimes une fleur qui se trouve dans une étoile, c'est doux, la nuit, de regarder le ciel. Toutes les étoiles sont fleuries.
-Bien sûr...
-C'est comme pour l'eau. Celle que tu m'as donnée à boire était comme une musique, à cause de la poulie et de la corde... tu te rappelles... Elle était bonne.
-Bien sûr..
-Tu regarderas, la nuit, les étoiles. C'est trop petit chez moi pour que je te montre où se trouve la mienne. C'est mieux comme ça. Mon étoile, ça sera pour toi une des étoiles. Alors, toutes les étoiles, tu aimeras les regarder...Elles seront toutes tes amies. Et puis je vais te faire un cadeau...
Il rit encore.
Ah! Petit bonhomme, petit bonhomme, j'aime entendre ce rire!
-Jestement, ce sera mon cadeau... Ce sera comme pour l'eau...
Quand tu regarderas le ciel, la nuit, puisque j'habiterai dans l'une d'elles, puisque je rirai dans l'une d'elles, alors de sera pour toi comme si riaient toutes les étoiles. Tu auras, toi, des étoiles qui savent rire!
XIII.
-Cette nuit...tu sais... Ne viens pas.
-Je ne te quitteri pas
-J'aurai l'air d'avoir mal...j'aurai un peu l'air de mourir. C'est comme ça. Ne viens pas voir ça, ce n'est pas la peine.
-Je ne te quitteri pas
-Mais il était soucieux.
Je te dit ça...c'est à cause du serpent. Il ne fut pas qu'il te morde...les serpents, c'est méchant... Ça peut mordre pour le plaisir...
-Je ne te quitterai pas.
Mais quelque chose le rassura:
C'est vrai qu'ils n'ont plus venin pour la seconde morsure...
XIV.
Ce sera tellement amusant! Tu auras cinq cents millions de grelots, j'aurai cinq cents millions de fontaines...
Il hésita encore un peu, puis il se releva. Il fit un pas. Moi je ne pouvais pas bouger.
Il n'y eut rien qu'un éclair jaune près de sa cheville. Il demeura un instant immobile. Il ne cria pas. Il tomba doucement comme tombe un arbre. Ça ne fit même pas de bruit, à cause du sable.
Le Petit Prince
I. -Quand tu regarderas le ciel, la nuit, puisque j'habiterai dans l'une d'elles. Puisque je rirae dans l'une d'Iles, alors ce sera pour toi comme si riaient toute les étoiles, tu auras, toi, des étoiles qui savent rite!
II. -Pas si petit que ça...Tiens, il s'est endormi...
III. -Elles ne vous disent jamais:" quel est le son de s voix? Quels sont les jeux qu'il préfère? Est-ce qu'il collectivent les papillons?"
IV. Ah! Petit prince, j'ai compris, peu à peu, ainsi, ta petite vie mélancolique. Tu n'avais eu longtemps pour distraction que la douceur des couchers de soleil. J'ai appris ce détail nouveau, le quatrième jour au matin, quand tu m'as dit:
"j'aime bien les couchers de soleil. Allons voir un coucher de soleil..."
Mais il faut attendre...
Attendre quoi?
Attendre que le soleil se couche.
Tu sais...quand on est tellement triste on aime les couchers de solei...
Le jour des quarante-trois fois tu étais donc tellement triste?
Mais le petit prince ne répondit pas.
V. "Si quelqu'un aime une fleur qui n'existe qu'à un exemplaire dans les millions d'étoiles, ça suffit pour qu'il soit heureux quand il les regarde. Il se dit:" Ma fleur est là quelque part..." Mais si le mouton mange la fleur, c'est pour loi comme si, brusquement, toutes les étoiles s'éteignaient!"
Je me moquais bien de mon marteau, de mon boulon, de la soif et de la mort. il y avait sur une étoile, une planète, la minne, le terre, un petit prince à consoler! Je le pris dans les bras. Je le berçais, je lui disais:" la fleur tu aimes n'est pas en danger... Je lui dessinerai une armure pour ta fleur...Je...
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C'est tellement mystérieux, le pays des larmes.
VI. Bien sûr, dit le renard. tu n'es encore pour moi qu'un petit garçon tout semblable à cent mille petits garçons. Et je n'ai pas besoin de toi. Et, tu n'as pas besoin de moi non plus. Je ne suis pas pour toi qu'un renard semblable à cent mille ...
Les autres pas me font rentrer sous terre. le tien m'appellera hors du terrier, comme une musique. Et puis regarde! Tu vois, là-bas, les champs de blé? Je ne mange pas de pain. Le blé pour moi est inutile. Les champs de blé me rappellent rien. Et ça, c'est triste. Mais, tu as des cheveux couleur d'or. Alors ce sera merveilleux quand tu m'auras apprivoisé! Le blé, qui est doré, me fera souvenir de toi. Et j'aimerai le bruit du vent dans le blé...
VII.
-Alors, tu n'y gagnes rien!
-J'y gagne, dit le renard, à cause de la couleur du blé.
Puis il ajouta:
Va revoir les roses. Tu comprendras que la tienne est unique au monde. Tu reviendras me dire adieu, et je te ferai cadeau d'un secret.
VIII. Moi, se dit le petit prince, si j'avais cinquante-trois minutes à dépenser, je marcherais tout doucement vers une fontaine...
IX.
Oui, dis-je au petit prince, qu'il s'agisse de la maison, des étoiles ou du désert, ce qui fait leur beauté est invisible!
Comme le petit prince s'endormait, je le pris dans les bras, et me remis en route. J'étais ému. Il me semblait porter un trésor fragile. Il me semblait même qu'il n'y eût rien de plus fragile sur la Terre. Je regardais, à la lumière de la une, ce front pâle, ces yeux clos, ces mèches de cheveux qui tremblaient au vent, et je me disais: Ce que je vois là n'est qu'une écorce. Le plus important est invisible..
X. Mais les yeux sont aveugles. Il faut chercher avec le cœur.
-Tu es injuste, petit bonhomme, je ne savais rien dessiner que les boas fermés et les boas ouverts.
-Oh! Ça ira, dit-il, les enfants savent.
XI.
-Quelle est cette histoire-là! Tu parles maintenant avec les serpents!
-J'avais défait son éternel cache-nez d'or. Je lui avais mouillé les tempes et l'avais fait boire. Et maintenant je n'osais plus rien lui demander. Il me regarda gravement et m'entoura le cou de ses bras. Je sentais battre son cœur comme celui d'un oiseau qui meurt, quand on l'a tiré à la carabine. Il me dit...
XII.
-Ce qui est important, ça ne se voit pas..
-Bien sûr..
-C'est comme pour la fleur. Si tu aimes une fleur qui se trouve dans une étoile, c'est doux, la nuit, de regarder le ciel. Toutes les étoiles sont fleuries.
-Bien sûr...
-C'est comme pour l'eau. Celle que tu m'as donnée à boire était comme une musique, à cause de la poulie et de la corde... tu te rappelles... Elle était bonne.
-Bien sûr..
-Tu regarderas, la nuit, les étoiles. C'est trop petit chez moi pour que je te montre où se trouve la mienne. C'est mieux comme ça. Mon étoile, ça sera pour toi une des étoiles. Alors, toutes les étoiles, tu aimeras les regarder...Elles seront toutes tes amies. Et puis je vais te faire un cadeau...
Il rit encore.
Ah! Petit bonhomme, petit bonhomme, j'aime entendre ce rire!
-Jestement, ce sera mon cadeau... Ce sera comme pour l'eau...
Quand tu regarderas le ciel, la nuit, puisque j'habiterai dans l'une d'elles, puisque je rirai dans l'une d'elles, alors de sera pour toi comme si riaient toutes les étoiles. Tu auras, toi, des étoiles qui savent rire!
XIII.
-Cette nuit...tu sais... Ne viens pas.
-Je ne te quitteri pas
-J'aurai l'air d'avoir mal...j'aurai un peu l'air de mourir. C'est comme ça. Ne viens pas voir ça, ce n'est pas la peine.
-Je ne te quitteri pas
-Mais il était soucieux.
Je te dit ça...c'est à cause du serpent. Il ne fut pas qu'il te morde...les serpents, c'est méchant... Ça peut mordre pour le plaisir...
-Je ne te quitterai pas.
Mais quelque chose le rassura:
C'est vrai qu'ils n'ont plus venin pour la seconde morsure...
XIV.
Ce sera tellement amusant! Tu auras cinq cents millions de grelots, j'aurai cinq cents millions de fontaines...
Il hésita encore un peu, puis il se releva. Il fit un pas. Moi je ne pouvais pas bouger.
Il n'y eut rien qu'un éclair jaune près de sa cheville. Il demeura un instant immobile. Il ne cria pas. Il tomba doucement comme tombe un arbre. Ça ne fit même pas de bruit, à cause du sable.
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